Alors je voudrais aussi aujourd'hui aborder ici une question excessivement délicate qu'on élude habituellement par ce que lorsqu'elle est posée, elle s'inscrit immédiatement dans le circuit de la polémique sociale et politique qui déforme radicalement et, hélas ! bien souvent à dessein, le problème.
Contre vents et marées, nous sauvegardons depuis trente ans l'unité de notre mouvement, avec la collaboration cordiale de camarades de toutes tendances.
Notre Educateur n'est pas une revue ordinaire. Il est notre outil de travail. Nous serions certes intéressés par des séries d'articles qui étudieraient plus à fond certains thèmes et enlèveraient à notre revue cette apparence de dispersion qui rebute peut-être quelquefois les nouveaux venus.
Notre premier souci, notre premier devoir, en ouvrant ce XXIe Congrès est de remercier tous ceux, Municipalité, Administrateurs, Inspecteurs, Chefs d'établissements, Professeurs, Psychologues, qui ont permis, par leur sollicitude et l'intérêt qu'ils portent à l'évolution pédagogique, la tenue de ce grand Congrès.
Il y a des moments difficiles, dans la vie d'un mouvement comme dans la vie des individus. Des événements extérieurs, souvent inattendus, posent des problèmes plus ou moins délicats. Il en naît parfois une certaine nervosité que les ennemis — latents ou déclarés — mettent à profit pour jeter un désarroi qu’ils espèrent favorable à leurs souhaits.