Recherche générale : Français, 03/05/2011

Annie Delarochelambert, enseignante à Rixheim (Haut Rhin), a organisé dans sa classe, une fois par semaine, des ateliers consacrés aux mathématiques. Chaque séance d'atelier dure de 3/4 d'heure à une heure.
Elle développe ici pour nous la technique du travail en « binômes ».

Eliane Sayou, institutrice à l’école maternelle de Pertuis (84) développe ici le travail qu’elle a effectué depuis plusieurs années avec la presse.
Les documents recueillis s’échelonnent sur plusieurs années scolaires consécutives.
Cependant on y trouvera des constantes telles que les situations de découverte du journal, les situations d’utilisation dans plusieurs disciplines, ainsi qu’un temps fort « semaine de la presse ».

Cet exemple de travail en maternelle est intéressant parce que s’adressant à des non-lisants. A fortiori, un travail semblable peut être mené dans
les autres classes du primaire.



Le journal scolaire : une technique de communication adoptée maintenant dans nombre d'établissements scolaires, écoles maternelles, élémentaires, collèges, lycées.
Mais les productions sont-elles réellement des journaux ? Ou n'en ont-elles que le nom ?
Le journal est fait pour informer, et le journal scolaire doit répondre à cet objectif. L'auteur s'efface devant l'évènement.
L'écriture journalistique est une écriture spécifique. Elle doit s'adapter à la mesure du cadre : impératifs de longueur, de forme...
Ce cadre n'est-il pas trop restrictif par rapport aux productions écrites des enfants ? Leur énoncer le cadre, n'est-ce pas canaliser trop tôt
l'écriture sous une forme très déterminée et peut-être la stériliser ?
N'est-ce pas prendre le risque de ne pas voir émerger la parole vraie ?
N'est-ce pas leur interdire d'EXISTER ?
Ces questions sont celles que se pose Marithé DROAL, enseignante à l'école publique d'Arces-sur-Gironde (17120).