Recherche générale : Maths, 2010

Le parcours de Claude Beaunis pour amener sa classe vers les créations mathématiques est décrit ici minutieusement, à la manière d'un journal de bord, avec ses hésitations, ses réussites, ses réflexions et surtout ses exemples de pratiques.
Mais Claude situe tout d'abord l'évolution de son travail dans son histoire professionnelle dont il nous livre le déroulement pas à pas.

L'idée du theâtre de math au cycle 2 s'est installée au retour d'un stage avec le chantier math. Danielle Maltret a voulu mettre en scène des séances de mathématiques qui sont alors devenues lieux de jeux d' expression alors que le théâtre devenait, lui, une illustration des mathématiques.

Pierre Stambul est professeur de mathématiques à Marseille (en lycée et en IUFM). Il milite dans la tendance intersyndicale « Emancipation syndicale et pédagogique » * . Pierre Stambul ouvre le débat sur l’enseignement des math dans le second degré et c’est Jean-Paul Closquinet qui poursuivra dans le prochain numéro du  Nouvel  éducateur  en  témoignant  de  sa pratique d’enseignant en lycée.

Au cours de l’année 1997, alors que j’enseignais à l’école Victor Hugo (Montfermeil), se développa entre ma classe de CE2-CM1 et une classe équivalente de l’école Louis Buton d’Aizenay, une correspondance mathématique par fax.

MATHÉMATIQUE  EN   5e
NAISSANCE  D'UN  TREILLIS

Les élèves du cycle 3 de l’école Célestin-Freinet de Saint-Lambert-du-Lattay (49) découvrent les mathématiques dans leur environnement, au gré de promenades et de l’utilisation d’objets quotidiens. Non contents de faire des maths en s’amusant, ils proposent leurs trouvailles au marché des connaissances des écoles du canton.

Pour que les mathématiques ne soient pas réservées à une élite mais accessibles à tous, nous voulons par notre pédagogie, basée sur l’expression, la communication, la création, la coopération et le tâtonnement expérimental, permettre à tous les enfants de construire ses apprentissages mathématiques sans se sentir dévalorisé, incompétent et jugé.

Comment faire pour que les enfants produisent naturellement  des  mathématiques  comme  ils produisent de la langue, du dessin, de la musique ?
Et comment organiser ensuite les apprentissages instrumentaux  à  partir  de  leurs  productions  ?
Dominique   Tibéri   nous   présente   le   résultat d’un  échange  entre  les  élèves  de  sa  classe  et Catherine Paquin, professeur de didactique des mathématiques en IUFM.

Dans le cadre d’ateliers décloisonnés, organisés le samedi, dans son école, Florence Saint-Luc anime un atelier « mesures ». Des fiches-guide permettent de donner des pistes de recherche et en fin de séance, un moment important est consacré aux échanges entre les groupes d’enfants.

 Nous tentons de favoriser sans cesse l’expression libre de nos élèves, même dans les disciplines qui paraissent les plus éloignées de cette préoccupation. Il nous semble, en effet, nécessaire que les adolescents interrogent leurs émotions et les expriment, pour être pris en compte par l’adulte ou le groupe, et  se sentir concernés par ce qu’ils vivent. Luc Comeau-Montasse, professeur de mathématiques au collège, présente une pratique qui favorise cette libération de l’expression des adolescents. Sa technique n’est, bien sûr, pas complètement un « texte libre » qui suppose liberté du moment, du thème, et du destinataire, mais il lui ressemble, par la « liberté de la parole, de l’expression, de la pensée ».