Enseignante d’histoire-géo,Marie Laure Viaud a initié en 1998 l’association DECLIC (Développement Expérimental d’un Collège-Lycée d’Initiative Citoyenne) qui s’est battu plusieurs années pour tenter (en vain) d’obtenir l’ouverture d’un collège-lycée public à pédagogie Freinet en région parisienne.
Cette expérience l’a amenée à s’intéresser aux établissements secondaires « différents » et à en faire le sujet de sa thèse de doctorat, soutenue en 2003. Elle est aujourd’hui chargée de recherche au service d’Histoire de l’éducation (INRP).
Le lycée public Jean-Lurçat, reçoit des lycéens qui ont déserté l’institution scolaire. Une structure spécifique composée de quatre pôles d’innovation différents cohabite avec un lycée « standard », selon l’expression de Gilbert Longhi, proviseur de Jean Lurçat. C’est cette structure spécifique et ses quatre pôles d’innovation qui accueillent « les décrocheurs » pour tenter de les remettre sur les rails.
Pour permettre aux élèves, en EPS, de mieux maîtriser des habiletés gymniques et d’acquérir une plus grande autonomie,Olivier Brignon relate dans cette note professionnelle une pratique « différente ».
La technique des trois minutes est une technique qui a vu le jour dans la commission second degré autour des années 80. Vraisemblablement introduite par R. Favry au cours d’un stage. Cette technique a trouvé sa place dans les classes de collège et de lycée.