Nous n'en aurions rien dit de particulier, nous contentant d'assimiler la Nouvelle Education aux grandes revues pédagogiques qui n'osant pas nous attaquer et ne voulant pas nous détendre se sont tus courageusement.
Mais, questionnée à ce sujet par quelques adhérents de son association, Mme Guéritte essaye aujourd'hui de se justifier. Elle publie dans le numéro de novembre de la Nouvelle Education la note suivante :
Nous nous serions contentés d’avertir les quelques camarades intéressés coopérativement ou syndicalement des changements survenus dans notre situation si de nombreux camarades ne nous avaient écrit pour être renseignés à ce sujet. Voici donc :
Malgré le désir que nous aurions de ne plus parler ici de celte affaire, nous croyons qu'il est de notre devoir d'apporter les derniers éléments qui jettent un jour nouveau sur ceux qui, au lieu d’être aux côtés de Freinet comme ils le devaient, se sont ingéniés à le trahir.
Qu’on le veuille ou non l’affaire Freinet est aujourd’hui virtuellement terminée puisque nous n’avons pu obtenir ni mon maintien à St-Paul, ni la moindre sanction contre les coupables des événements dont nous avons été victimes.
Pendant sept ans, humblement, patiemment, nous avons travaillé à perfectionner nos techniques, à les adapter aux nécessités scolaires et sociales contemporaines.
Nous n’avons jamais crié au miracle. Nous n’avons jamais eu la prétention à aucun moment de présenter l’imprimerie à l’EcoIe ou telle autre technique nouvelle comme la baguette magique qui allait transformer l’école et la société.