Recherche générale : Techniques pédagogiques, août 2010

L’école Antoine-Balard à Montpellier accueille près de 200 enfants d’un quartier défavorisé de la ville.
Comme dans la plupart des établissements, les élèves se chamaillent dans la cour de récréation, et, si rien n’est fait, la seule solution qui risque de se présenter à eux reste la violence. C’est surtout pour prévenir plutôt que gérer ces situations que les enseignants et les élèves ont mis en place un dispositif de médiation.

Travailler en équipe Freinet, c’est déjà situer l’école dans une dimension sociale vivante où les débats et les projets reposent sur la coopération et la recherche commune. L’école Léon Grimault de Rennes est de ce point de vue un lieu d’exploration privilégié, qui résulte du travail d’une équipe en place depuis dix ans. Nous avons voulu y expérimenter pour le congrès une forme d’écrit que nous appellerons «texte librede recherche » et que nous proposons non comme un témoignage figé mais comme étant lui-même un objet de recherche.

Claire Heber-Suffrin a été institutrice et maître formateur à Orly (94) de 1964 à 1976.
Confrontée aux difficultés d’apprentissage et à la souffrance de ses élèves, elle réalise combien ces derniers détiennent de savoirs non reconnus par l’école. De cette constatation découle toute la philosophie des Réseaux d’Échanges de Savoirs :
« Chacun sait quelque chose et chacun peut transmettre son savoir. »

Les deux témoignages présentés ici ont été saisis en classe de cycle 3 chez Dominique Tibéri à Nancy et François Le Ménahèze à Nantes. Tous deux rendent compte de la relation entre conseil coopératif  et  organisation  du  travail : l’un  par  une  utilisation de la critique,l’autre par une démarche de proposition. Mais dans tous les cas, la classe voit évoluer ses institutions, sa gestion du travail grâce au conseil coopératif.

Présentation du dossier du Nouvel Educateur n° 168