(Je dis « toi ! » parce que avec le décalage entre le moment où j’écris et le moment où le Nouvel éducateur paraît, c’est difficile de savoir à l’avance qui sera ministre de l’Education nationale)
Un rituel, chaque trimestre : une fois pour les salaires et la revalorisation du point, une fois pour les moyens et les ouvertures, une fois contre la loi inique que le gouvernement propose : c’est net, au printemps le gouvernement aime à proposer une loi qui froisse nos susceptibilités.
Au fond, ce qui dérange tout le monde dans la pédagogie en général (on croule littéralement sous les articles ou les prises de position qui s’en prennent aux pédagogues) et dans la pédagogie Freinet, en particulier, c’est le plaisir d’éduquer que nous cachons si mal ! Pire, ce plaisir de travailler avec nos élèves, il s’exprime, et transpire en dehors même de nos classes.
Le film de Nicolas Philibert a suscité de nombreuses réactions sur les listes de diffusion du mouvement Freinet. Nous vous livrons ici celle de Paul Le Bohec qui nous semble résumer le sentiment général. Vos trouverez d’autres contributions au débat sur le site du Nouvel Educateur.
