Raccourci vers le contenu principal de la page

Janou Lèmery

L'oral dans une démarche globale de communication et de coopération II

Dans :  Français › Principes pédagogiques › Principes pédagogiques › 
Avril 1996

Introduction

 

L'oral dans une démarche globale de communication et de coopération I

Dans :  Français › Principes pédagogiques › Principes pédagogiques › 
Mars 1996

SOMMAIRE

 
I. L'oral est important : pourquoi ? (dossier 1)
            1. un enjeu social.
            2. un miroir d'identification du sujet parlant.
            3. un outil de communication apparemment privilégié mais dont l'apprentissage est négligé.
            4. un objet d'étude, d'attention(s) et de perfectionnement pour le pédagogue.
II. Une autre dialectique de l'oral et de l'écrit.
            1. clarification des spécificités de l'oral et de l'écrit.
            2. interactions avec d'autres langages parallèles.
III. Des techniques facilitant l'échange oral et la communication.
            1. une parole quotidienne intime et spontanée.
            L'ENTRETIEN
                        - un sas entre le milieu et l'école.
                        - une ouverture à toutes les formes de culture.
                        - un échange à coeur ouvert. (2 témoignages).
                        - une source de questionnements et de recherches. (2 témoignages).
            LE DEBAT INFORMEL         au second degré
            LES RESEAUX DE PAROLE DANS LE TRAVAIL DE GROUPE
            2. une parole d'organisation, de planification, de gestion, d'évaluation. (dossier 2)
                        - LE RESPONSABLE DE JOUR.
                        - LE CONSEIL OU LA REUNION COOPERATIVE.
                        - LE BILAN.
            3. une parole d'expression, de création.      
                        - LA CREATION POETIQUE ET LE CHOEUR PARLE.
                        - LA RADIO.
                        - LA CREATION DRAMATIQUE.
            4. une parole pour argumenter, faire savoir, convaincre.
                        - LE DEBAT.
                        - LA CONFERENCE, L'EXPOSE.

Ouvrir des pistes

Dans :  Principes pédagogiques › Mouvements › mouvement Freinet › 
Septembre 1995

On a beaucoup légiféré depuis deux ou trois décennies de manière scienti­fique et souvent à priori sur les pratiques pédagogiques. Pour faire face au désarroi de très nombreux en­seignants, enserrés dans des réformes successives parcel­laires induisant des "comment" normatifs mais jamais des "pourquoi", on a prescrit des so­lutions miracles, une ins­trumentation sophistiquée ou gadget, dénaturant souvent ainsi les apports des re­cherches en didactique, en psycholo­gie sociale, en psychologie cogni­tive.

Ces apports féconds sont malheureuse­ment trop souvent com­partimentés, donc réducteurs dans leur application isolée et systématique, enfermés dans leur territoire respectif, décontex­tualisés d'un quotidien infiniment complexe, mou­vant, habité d'incertitudes, de risques, de ques­tionnements tous azimuts, d'obstacles nécessitant donc qu'on appréhende dans sa complexité, avec des regards différents, complémen­taires, regards à réconcilier pour trouver du sens aux in­terpellations qu'il nous en­voie.

Vivre et apprendre ensemble : ou l'entraide du cours moyen à la maternelle

Dans :  Principes pédagogiques › coopération › 
Juin 1997

"C'est par le dialogue, par l'échange, par le doute, par le conflit, par l'argumentation - suscités grâce aux exemples - que les perceptions intuitives des uns et des autres peuvent commencer à s'accorder et à évoluer vers une compréhension commune." (1)

On pourrait reprendre au compte des enseignants de Chauriat (63), cette réflexion de Britt - Mari Barth, tant leur souci est grand de tout mettre en oeuvre, dans l'organisation coopérative de l'école, pour que les niveaux d'âge, de compétence, les ressources complémentaires des uns et des autres, enfants, adultes, enseignants et partenaires sociaux soient mis au service de l'épanouissement et de la construction de chacun.

La pédagogie Freinet, est-ce une méthode ou une organisation systémique ?

Dans :  Principes pédagogiques › Mouvements › mouvement Freinet › 
Septembre 1996

« C’est la forme même – sociale et humaine – de l’École qu’il nous faut reconsidérer.
L’école traditionnelle emploie des techniques de rédaction, de calcul, de dessin ou de musique qui apparaissent comme des mécanismes minutieusement montés pour tourner en milieu scolaire, mais qui sont sans liaison avec le comportement des individus et les exigences sociales en milieu non scolaire. Il en résulte une fausse culture qui n’est jamais intégrée à la vie des hommes et qui constitue de ce fait une erreur sociale et une fausse manoeuvre humaine.
C’est cette intégration des techniques à la vie, la suppression de ce hiatus entre l’école et le milieu, que nous prétendons réaliser. »

Avec Célestin et Élise Freinet, et après eux, des milliers de classes de tous niveaux, de milieux très divers, égrenées un peu partout dans le
monde, comme un « véritable laboratoire vivant », ainsi que Freinet aimait à le répéter, ont confirmé aux praticiens « qu’il ne peut y avoir
de clivage dans le processus d’acquisition entre les apprentissages que l’enfant fait (ou ferait) dans son milieu naturel et ceux qu’il fait dans le milieu scolaire. » C’est en ce sens que nous pouvons définir une manière naturelle d’apprendre.

Une réadaptation de l'école pour un vrai but éducatif

Juin 1998

Partir de la base, partir de la vie pour réadapter l’école à la complexité sociale d’aujourd’hui, en évitant une nouvelle scolastique, les violences et les rejets... nécessite – nous le sentons bien – une nouvelle pédagogie.
Au-delà des techniques de démarrage choisies, si l’on veut opter pour la pédagogie Freinet et chercher à la mieux comprendre, la lecture de «l’Éducation du travail », des « Dits de Mathieu », des « Invariants pédagogiques » nous paraît incontournable.
On peut se familiariser ainsi avec la philosophie, l’essence même de cette éducation.

Réduire le hiatus entre l'école et la vie

Dans :  Formation et recherche › 
Avril 1998

Au travers de nombreux articles de presse ou d’émissions télévisées apparaît actuellement un même thème : A quoi sert l’école ? De plus en plus de gens posent ce problème du hiatus entre l’école et la vie. Mais cette remise en cause n’est perçue que dans un sens unique : celui du réinvestissement ou du transfert de savoirs, de connaissances dans les activités professionnelles surtout.
Nous pensons qu’il s’agit là, justement, des méfaits de la scolastique et nous défendons ci-dessous, avec Célestin Freinet, la nécessité pour l’école de prendre en compte, aussi en sens inverse, l’enfant dans son milieu afin qu’il construise mieux ses savoirs et pour réduire les effets de cette scolastique.
Cette nécessité est encore plus aiguë dans les écoles urbaines, celles des banlieues et des ZEP.
Les méthodes naturelles d’apprentissage, nous le savons bien, peuvent atténuer fortement ce hiatus et par conséquent l’exclusion.

s'abonner à cette page