Recherche générale : Ressource : archive, travail individualisé, 2010

Pourquoi les plans de travail ? 

L’idée a fait son chemin depuis le temps où, il y a une quinzaine d’années, j’essayais dans mon école une technique qui, même sur le plan social, ne manquait pas de détracteurs. L’introduction, dans la pratique scolaire, des PLANS DE TRAVAIL n’attend plus aujourd’hui que la consécration de l’expérience rationnelle d’une part, et de l’adoption officielle, ou officieuse, d’autre part. 

La présente brochure a l’ambition d’y contribuer. Certes, les documents que nous publions sont loin d’êtres définitifs ; ils ont besoin, au contraire, de subir l’épreuve du feu, c’est-à-dire de l’expérimentation minutieuse et méthodique dans les milliers d’école de notre Mouvement. Tous ensemble, nous forgerons l’outil nouveau qui marquera une étape dans l’histoire de notre pédagogie. 

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Annexe

Individualiser consiste à adapter un processus éducatif à la personnalité, aux caractéristiques individuelles de chaque enfant.Il s’agit de le mettre en situation d’effectuer des choix de méthodes, de durées, de rythmes pour le rendre autonome dans ses apprentissages.

Individualiser consiste à adapter un processus éducatif à la personnalité, aux caractéristiques individuelles de chaque enfant.Il s’agit de le mettre en situation d’effectuer des choix de méthodes, de durées, de rythmes pour le rendre autonome dans ses apprentissages.

Jean-Pierre Radix nous présente l’intérêt et les limites de l’utilisation du plan de travail. Mais, se plaît-il à rappeler, « l’individualisation du travail est une pratique qui doit être resituée dans le cadre d’une organisation globale, je la mets en oeuvre au même niveau que l’expression libre, la communication, le travail en groupe, les projets collectifs ou les leçons magistrales ».
C’est le couple coopération-individualisation qui est moteur de la vie de la classe !

Chaque année nous rendons notre emploi du temps à l’inspection, nous avons aussi obligation de l’afficher dans la classe. L’emploi du temps écrit rassure tout le monde et donne une apparente garantie de respect du travail, du contrat social : l’instituteur travaille, il a programmé les activités, il a établi ses progressions.
Les vraies questions sont-elles posées ? Paul Le Bohec lance le débat, chacun apporte sa propre réponse...