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Le projet
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En juin 2006 pour terminer l’année en arts plastiques, j’accompagne ma classe à la Galerie l’R du Cormoran qui vient d’ouvrir ses portes au centre de la ville.
Enfin de l’Art Contemporain à côté de mon école! Les galeristes Mario Moretti et Christine Dantaux m’invitent aussitôt à partager leur passion avec mes élèves.
Me voilà engagée dans une nouvelle aventure qui va m’emmener jusqu’à « accrocher » les œuvres des enfants dans un lieu dédié aux arts plastiques et ouvert à tout le monde. Finis les murs de l’école visités uniquement par les parents et grands-parents !
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A la rentrée 2006-2007, je prépare un projet en arts plastiques modulable en fonction de la programmation de la galerie. Nous découvrirons donc cette année-là un artiste coréen Moon-Pil Shim, un allemand Fred Schierenbeck et un français Jean-Marie Fage. Je pense qu’ils représentent trois mouvements de l’art « actuel » : la couleur et la lumière vers l’art abstrait, la matière et l’expressionisme, de la représentation vers le cubisme. Ce sont trois expositions qui me permettent d’aborder l’histoire de l’art par une petite porte.
Au cours d’une inauguration, je rencontre un artiste local MAX B. Je lui propose une rencontre avec mes élèves et c’est ainsi que nous découvrons, dans sa propre galerie « L’œuf du Dinosaure », son nouveau travail fait de dessins sur des grandes toiles à la peinture effacée…
Je passe un contrat oral avec les galeristes de l’R du Cormoran afin de pouvoir démontrer aux parents que l’art contemporain est fait pour être vu par tous. Je demande que les parents et les enfants soient invités aux inaugurations, de faire au moins une fois, lors d’une visite, des ateliers sur place face aux œuvres de l’artiste, d’organiser une rencontre avec un artiste, d’accrocher sur leurs murs les productions des enfants. Les deux parties sont d’accord sur le principe sauf pour les inaugurations, il ne reste plus qu’à se mettre au « boulot ».
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Le projet de classe reste lié au projet d’école.
Pour certaines activités comme la mosaïque collective, la fête de carnaval, le jardinage, l’Amérique du Sud (etc.), nous réutilisons les techniques apprises suite aux visites à la galerie.
Les enfants peuvent également emprunter des numéros de la revue Créations et présenter les réalisations faites à la maison, inspirées par un article.
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Ce type de projet ne peut être réussi qu’avec des partenaires comme l’aide maternelle, les parents, les galeristes, les artistes, les amis qui sont là pour aider à l’accompagnement de la classe, à l’animation des ateliers, au soutien logistique de l’opération, à l’installation de l’exposition ….
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