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Les arches de Noé

 

Les arches de Noé

La sortie au lac ainsi que la lecture de deux livres (L’arche de Noé et La tempête de Frorence Seyvos et Claude Ponti) inspirent les enfants et leur donnent l’idée de fabriquer leur propre arche. Ils commencent par la dessiner et s’appuient sur ce dessin pour définir la forme générale du bateau. Dans la cave, chaque enfant récolte du bois, du carton, des cagettes qui serviront de structure générale (en deux ou trois dimensions). Parfois, la colle ne suffit pas pour assembler les éléments. On utilise des agrafes ou des clous.
Chaque assemblage implique des contraintes différentes et souvent, on est obligé de faire appel au groupe pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés. Parallèlement, chacun vient me dicter la liste des souvenirs qu’il souhaite emporter dans son arche de Noé, liste souvent révélatrice de l’attachement éprouvé par l’enfant à l’égard des êtres et des objets. Cette liste de référence permettra de conserver en mémoire le projet initial. Chaque arche constitue une forme d'autoportrait.
Chacun doit ensuite chercher, dans le coin bricolage, par le biais du dessin ou de la photographie, les moyens de figurer ces choses précieuses que l’arche doit accueillir : dans l’une, on trouve la famille en photo, dans l’autre des bijoux, il y a le « bateau lune et soleil », le « bateau-immeuble » rempli de trésors, « le bateau rempli de lumières » auquel sont suspendues de véritables ampoules récupérées, etc.

Chacun a son projet personnel et aucun bateau n’est semblable à celui du voisin. J’interviens pour l’organisation générale des ateliers, pour venir en aide aux enfants demandeurs et pour assister chaque enfant dans la réalisation de son projet (verbalisation des intentions de départ, questionnement pour s’organiser et trouver outils et matériaux, pour prévoir les différentes étapes, etc.).

 

Suite : Exposition et spectacle

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