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De la corespondance en passant par l'artothèque

 

 

 La naissance du projet

Décembre 2007


Thierry : Enseignant stagiaire en IME dans le département de Vendée, je suis en formation sur Angers (Maine-et-Loire). Je rencontre Dominique Defaye, enseignant en maternelle, qui me propose d'assister à une réunion du GD49 sur le thème de l'artothèque. Ce jour-là, au fur et à mesure des échanges, l'idée d'une artothèque dans l'établissement commence à prendre forme, une artothèque qui valoriserait les productions des enfants et qui impliquerait la coopération de tous, enfants, adolescents, enseignants, éducateurs, personnel d'entretien, cadres...

Mais comment mettre en place une artothèque dans un projet scolaire, en se situant dans la structure complexe d'un IME ?


Février 2008


Thierry
: De retour en Vendée, je participe à une réunion du GD 85 et rencontre alors Paquita, enseignante dans une classe de CP. Elle exprime sa déception de ne pas avoir de correspondance cette année, cet outil si important qui donne du dynamisme et motive les élèves dans leurs rapports aux apprentissages.
Une semaine passe... Je retrouve Paquita lors d’une réunion-débat animée par Jean Le Gal sur les droits de l'enfant. Nous échangeons sur la correspondance et de fil en aiguille, l'idée d'une correspondance commence à germer dans nos esprits.


Paquita : Pour moi qui avais l’habitude de correspondances «classiques» avec des classes de CP ou CP-CE1: échanges de lettres collectives, individuelles, dessins, jeux, cette correspondance proposée par Thierry me plaît dès le départ mais l’exigence me semble plus grande et représente un défi à relever.
La première difficulté à prendre en compte est la suivante: Comment faire un échange avec des élèves d'âges si différents (6 ans et de 9 à 14 ans) et avec un effectif de 5 élèves pour l'IME et 25 pour le CP (voire 29 pour certaines activités)?
Pour ne pas mettre les enfants de l’IME en difficulté, de par leurs handicaps: la peur de l'autre, les angoisses, les stéréotypies... et leur âge, par rapport à celui des enfants de CP,  nous choisissons d’échanger des productions artistiques.

 

 

 

 

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