— On dit que nos brebis sont bêtes. C'est nous qui les rendons bêtes en les parquant dans des étables étroites, sans air et sans lumière, où elles n’ont d’autres ressources que de piétiner en bêlant, jusqu’à ce qu’apparaisse le berger ou le boucher.
Aucun groupe, d’enfants ou d’adultes, ne peut vivre sans discipline. C’est elle qui rend efficient le travail d’une classe, comme elle fait, selon la tradition : « la force principale des armées ».
Nous avons l’habitude, dans notre mouvement, de parler franc, et d’agir franchement aussi, en fonction des vrais problèmes qui se posent à nous. Nous pouvons commettre des erreurs. Nous les corrigeons collectivement dans la mesure où nous nous rendons compte que ce sont des erreurs. Et nous marchons ainsi de l’avant, loyalement et hardiment.