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Organisation de la classe - animations Danièle et Marcel Thorel (2)

Dans :  

Organisation de la classe animations Danièle et Marcel Thorel

30 présents

 

Extrait du journal télévisé n°2 de l’école de Mons (on y voit entre autre, une commémoration du 11 novembre, à l’école, et non pas au monument aux morts, animée par 2 chanteuses-comédiennes).

 

Questions matérielles

 

1. la correspondance scolaire

l’intérêt : recevoir des nouvelles de l’extérieur qui vous nous forcer à regarder notre milieu.

Quelques conditions à remplir pour que ça marche :

On peut écrire des lettres collectives, sur un grand format. On répond aux questions et on en pose.

On peut écrire des lettres individuelles : il y a un format type pour l’école pour en faciliter l’écriture.

L’enfant écrit une lettre, un texte, un petit truc maths ; le format sert de pochette, on peut y ajouter des objets, pas de cadeau personnel, mais des cadeaux pour la classe.

Les dates d’envoi sont fixes et prévues et les enseignants s’engagent à les respecter. C’est important, car de cette façon on a un mois pour répondre, on n’est pas trop bousculé, on assure son contrat.

Au total : 5 lettres collectives, 5 lettres individuelles. Elles se font dans le moment étude de la langue.

On apprend à remercier, poser des questions,…

Intéressant d’un point de vue didactique : le courrier nous permettra d’employer le nous, le futur

On la décore dans les moments d’arts plastiques.

 

dates

Classe A

Classe B

1

collective

individuelle

2

individuelle

collective

3

Coll.

Indiv.

4

 

 

5

 

 

La lettre collective va être lue, décortiquée.

Les classes qui n’ont pas le même nombre d’élèves : on prend 2 corres au lieu d’un. Celui qui écrit à 2 enfants, fait une seule lettre avec les 2 prénoms, photocopiée 2 fois. Il faut bien sélectionner les enfants et qu’ils acceptent (dans les 2 sens).

Comment faire les couples ? la 1ère lettre indiv commence par « cher ami », dans laquelle on se présente. Les maîtres peuvent se contacter. Les enfants se choisissent.

Dans les lettres collectives, on ajoute le journal, des textes, des recherches, etc.

Pour que ça marche, ça doit faire partie intégrante du travail de l’enfant, et non pas un travail supplémentaire.

On veille à la qualité et au soin de la lettre. Au moment de l’envoi on photocopie sa lettre, à mettre dans le cahier d’écrivain, et qui permet de garder en mémoire.

On pense à garder dans une boîte tout ce qu’on va envoyer.

 

Les échanges par internet c’est possible (mail, blog)

A Mons on reste attaché à la forme papier.

La lettre collective est une source de motivation pour la lecture.

Pour des maternelles, on peut matérialiser l’envoi par une valise que l’adulte emporte.

 

Dans les prolongements : allez en classe de découverte ensemble.

 

2. les stages d’enfants

4X3h 2 classes + 1 intervenant

L’idée est de concentrer sur un temps donné un apprentissage qui servira après dans la classe.

Exemple : stage informatique apprendre à taper un texte libre.

Les enseignants à 2 aident les enfants à mettre au point leur texte ; un adulte pour l’illustration, un pour le traitement de texte. A la fin de la semaine chaque enfant aura produit une feuille. Les rapides pourront en faire plusieurs.

 

Même chose pour la musique libre, histoire, arts, théâtre…

Ce ne sont pas les enfants qui choisissent mais de retour dans la classe ils redeviennent libres de choisir.

Ces stages permettent aux enfants d’être autonomes.

Dans la ZEP de Mons (5 ou 6 écoles) tous les enfants font au moins 3 stages. Il y a 2 enseignants qui ne font que ça ; on établit un calendrier en début d’année.

 

3. l’emploi du temps par blocs

ex 9h-9h45 salle de rédaction : tout ce qui s’écrit

C’est intéressant car la notion d’atelier apparaît. Ce qui n’est pas fini le lundi, sera continué le mardi.

On peut faire un bloc maths et un bloc étude du milieu.

 

4. les fichiers

Le but c’est de s’en séparer, mais l’intérêt c’est d’assurer ses arrières.

Ça évite de les faire mais ça ne sera pas exactement en rapport avec la vie de la classe.

L’ambiguïté de l’affaire c’est que vous mettez du temps pour le mettre en place.

Ils existent en lecture, géométrie, orthographe, maths, lecture-sciences…

Ça demande un gros travail de préparation en début d’année.

 

5.les plans de travail

 

Jour 1

Jour 2

Jour 3

Jour 4

Lecture

 

 

 

 

Texte

 

 

 

 

maths

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut le faire sur 7 jours d’école.

Si on a des enfants peu autonomes, il faut qu’il soit très détaillé (écrire, recopier, illustrer son texte)

Certains plans sont des constats, d’autres servent à programmer un travail par l’instit ou par l’enfant ou les 2.

C’est un contrat de l’enfant avec lui-même ou avec le maître.

Il n’y a pas une seule réponse pour le plan de travail, il peut évoluer.

 

6.l’évaluation

3 couleurs : vert, bleu, rouge.

L’école a un langage chiffré pour l’évaluation.

Les textes n’obligent pas à mettre une note jusqu’à la terminale.

Au lycée de la Ciotat, pas de note sauf pour ceux qui en auront besoin pour l’après bac.

Evaluer ça veut dire donner une valeur à quelque chose.

A Mons, Marcel avait un bulletin remis aux parents chaque trimestre avec des commentaires.

2 types d’évaluation : l’évaluation relative qui estime les progrès (en gal, positive), par recherche maths, texte libre, etc.

Et l’évaluation absolue qui apprécie le niveau. Pour ne pas se faire d’illusion tout en gardant un œil positif. Les parents étaient reçus trois fois dans l’année avec l’enfant.

Certains enseignants avaient des brevets, cahier de réussite,…

Aller voir « brevets et chefs d’œuvres » de Célestin Freinet.

 

7. l’heure des parents

Pour la dernière heure, l’enfant montre quelque chose de bien aux autres.

On a directement le résultat du travail de l’enfant.