| Au début de la séance, le professeur présente une reproduction de La mer de glace de Caspar David Friedrich et un détail de Mona Lisa de Léonard de Vinci qui donne un exemple de dégradation de tons appliquée au rendu de l’impression de profondeur.
Il propose de le faire par la couleur en cherchant à mettre en évidence les objets dont on se sent les plus proches : les mettre « en avant » avec des couleurs saturées ou claires si le fond est sombre ou avec des couleurs rabattues ou sombres si le fond est clair et en renvoyant les autres « en arrière ».
L’outil numérique est précieux dans ce cadre car les élèves peuvent tâtonner et ne pas s’en tenir à une idée préconçue qu’impliquerait le fait de faire des mélanges.
Pour cela, il numérise les « portraits robots » et, en salle informatique, les élèves utilisent le logiciel GIMP :
- ils choisissent d’abord une teinte (rouge, vert, bleu, violet) et une nuance de la teinte ;
- ils couvrent les objets et l'espace avec « l’outil de remplissage » ou avec l’outil « de sélection à main levée » pour remplir des zones non circonscrites par des traits.
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