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Recherche archives : Michel Barré, revue, février 1972

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Notre prochaine étape : le congrès de Lille

Février 1972

Congrès de Lille 1972

Dans quelques semaines, le  congrès: de  toutes  les  régions,  des  camarades convergeront  vers  Lille  dont  ils apprécieront  la  chaleur  d'accueil  caractéristique  de  la  région  du  Nord.
Ce  congrès  sera  un  congrès  de  travail,  c'est-à-dire  constitué  essentiellement  de  réunions  par  petits  groupes, et  n'aura  pas  le  caractère  de  festival pédagogique de  Nice.  Ce  congrès,  nous l'avons  voulu  ouvert  et  non  réservé  à une  minorité  de  membres  des  commissions  nationales.   Tous   les   camarades  de  nos  groupes,  même  les  nouveaux  venus,  y  ont  leur  place,  tout comme  les  parents  travaillant  en  liaison   avec   les   enseignants   des  classes Freinet.  Le  seul  point à  préciser  c'est qu'il  n'y  aura  pas  de  séances  d'information,  mais  seulement  des  réunions de    travail   sur   de   multiples   sujets.
 

Le sens de notre action

Février 1972

Je viens d'écouter une conférence de l'académicien Mistler moins célèbre par ses ouvrages que par ses attaques forcenées du plan Rouchette. J'aurais
dû sténographier ce petit chef-d'oeuvre de poujadisme culturel. Comme j'aimerais qu'avant de discuter pédagogie avec nous, nos collègues traditionnels aient pu écouter de tels tenants d'une "pédagogie qui a fait ses preuves"!
Pourquoi ? Parce que dans bien des cas, leur premier réflexe eût été d'applaudir, mais qu'assez vite la suite de la démonstration leur aurait révélé ce
qui sous-tend la croisade des antiréformistes: le plus total esprit réactionnaire fondé sur le nationalisme chauvin et l'apartheid culturel.