Au pont de Maincy
Je n’aurais jamais eu l’idée de peindre des rochers en classe. Avant, d’aller à fontainebleau, je pensais que ça ne me plairait pas de peindre des rochers. En fait, c’était super.
Julie
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Peindre en nature
Dans la tranquillité
La solitude
Et la liberté
La fraîcheur de l’herbe
Et l’ombre des arbres
Palette et pinceaux en main
Nous peignons
Un pont en bois
Le chant des oiseaux
La paix et la joie
Julie
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" Pour les progrès à réaliser, il n’y a que la nature et l’œil s’éduque à son contact. Il devient concentrique à force de regarder et de travailler. "
Cézanne
Dans ma palette il y a des couleurs
Des couleurs vives,
Des couleurs tristes
Quand le pinceau s’y trempe
La palette vire
Et autour de moi
Plus rien n’existe.
Anne
Quand le pinceau touche le papier,
Il ne sait plus s’en détacher.
La peinture finie
Est pleine de lumière
Et d’ombres colorées.
Laure
Cela m’a plu de peindre dans la nature.
Je me sentais plus sensible à ce que je voyais, plus inspirée.
Anne
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J’ai beaucoup aimé peindre les façades des maisons. Je voyais des couleurs que les autres ne voyaient pas.
Véra
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Il y a eu une évolution.
Mon premier arbre était beaucoup moins bien que ma dernière maison.
Thomas
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Moi, je me suis beaucoup amélioré en peinture. Avant, la peinture ça m’ennuyait. Maintenant c’est une passion. Hier, j’étais à Saint-Tropez, j’avais une folle envie de peindre les arbres, mais je n’avais pas de papier. J’étais frustré.
C’était bien de peindre des choses célèbres comme les rochers de Fontainebleau et le pont de Maincy. Cela nous a fait plaisir de peindre des choses que les grands peintres ont peintes.
Jonathan
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« La peinture a sur le langage des mots un double avantage. Premièrement, elle évoque les objets avec une plus grande force, elle les approche davantage. Deuxièmement, elle ouvre à la danse interne de l’esprit du peintre plus largement les portes. Ces deux propriétés de la peinture font d’elles un merveilleux instrument pour provoquer la pensée ou si vous voulez, la voyance. »
Jean Dubuffet
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« Qui prétend que la fonction du peintre est de donner à voir ce que lui-même voit se trompe. Le peintre ne voit pas : du moins pas clairement. Il cherche à voir comme tout un. Il attend de ses peintures qu’elles l’y aident, qu’elles lui montrent des choses un aspect inconnu qui lui permette de capter de celles-ci quelque éclair de leur vraie figure. Et il sait bien que le moyen pour cela est de modifier ces choses, d’en empêcher la recoagulation en les remettant sans cesse en question. »
Jean Dubuffet
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sommaire Créations n° 83
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couleur, peinture, paysage
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