Recherche archives : Pour les enseignants, Français, 1985

 Compte rendu et impressions du colloque de Châtellerault (voir l'Educateur n° 2 et 7)

Essais en poésie dans ma classe de C.E.1-C.E.2

" Il ne faut pas que l'enfant sente la comédie de l''étude" disait Freinet. Comment faire pour aborder l'écri-lecture dans les meilleures conditions, c'est-à-dire dans la conscience de ce lieu de haute contrainte qu'est la langue, et dans l'intuition de l'immense liberté de sens qui peut s'y développer ?

 Il nous faut multiplier les champs d'expression qui ont une action bénéfique, car ils permettent à l'enfant des réussites partielles qui en entraînent d'autres, qui le valorisent.
Notre rôle est de permettre aux enfants de s'exprimer, communiquer et donc leur donner la parole.
Il reste alors à les aider à s'approprier l'outil langage de plus en plus largement.

Beaucoup plus grande que certains ne la présentent déjà est la question d'apprendre à lire. Car elle n'est pour nous qu'une conséquence de tout le processus d'éducation de la pensée dans l'expérience tâtonnée permanente de la coopérative au travail, car elle est pour nous conséquence de l'expression personnelle dans l'exerciçe quotidien de la coopération ...

Freinet écrivait que les élèves « à l'ancienne école, ont été dressés à boire sans soif n'importe quel breuvage. Nous avons habitué les nôtres à tenir d'abord toute boisson pour suspecte, à l'éprouver et à la vérifier ... ». Développer le goût de lire est la meilleure intention des nouvelles instructions, mais servie dans quelle coupe ?