Recherche archives : Pour les enseignants, Le Nouvel Éducateur, avril 2003

Depuis trois ans, Jacques Faverjon expérimente cet outil de correspondance scolaire vivant et direct entre ses élèves de CM1-CM2 et des classes de Montréal. Ce mode de communication, s’il est proche du bavardage,met en évidence des manières nouvelles de solliciter les capacités d’anticipation,de synthèse et d’analyse des enfants.

Il n’est plus question et c’est heureux, de vanter la nouveauté de cet outil trop longtemps mythifié qu’est l’ordinateur. L’ordinateur n’est plus nouveau. L’ordinateur EST.

Cette « Charte des neuf principes » est le fruit des  réflexions  menées  lors  des  actions « Manifeste pour la liberté du choix » et « Appel
à désobéir aux programmes scolaires ».

Il y a peu, des parents d’élèves me demandaient pourquoi il n’y avait pas de caméra de surveillance dans notre cour de récréation. Cette demande, aussi incroyable soit elle, n’est pourtant pas unique ; elle est de plus en plus exprimée par des parents d’élèves inquiets et angoissés.
Au départ, la question m’a complètement sidéré, mais c’était sans m’attendre… à ce que M. Darcos lui-même ne verse aussi dans ce genre d’éducation/fiction.

Présentation du dossier du Nouvel Educateur n°148

Les 23 enfants et l’instituteur de l’école Bizu de Beaumont-Pied-de-Boeuf en Mayenne travaillent avec les outils que la technologie des hommes met à disposition de la société actuelle. Ils prouvent que les  enfants  acquièrent  rapidement,  dans  une démarche d’entraide et de coopération, des savoirs qui leur confèrent une véritable compétence et utilité sociale qu’ils réinvestissent dans leur vie scolaire.

Jacques Faverjon a travaillé à partir des textes officiels*pour mettre au point un outil d’évaluation compatible avec les autres brevets mis en place dans sa classe. Après une année d’utilisation de cet outil et un premier bilan,il envisage d’étendre cette formule du « brevet à étapes ».

Claude Beaunis est instituteur depuis plus de vingt ans à Blain, gros bourg rural au Nord de la Loire-Atlantique. C’est en créant son site personnel qu’il a perçu ce que cela pouvait avoir de très valorisant pour  les  enfants, pourvu  qu’on  s’en  donne  les moyens.

Récemment, dans le cadre de l’activité « Cliquer futé » ,un site proposé renvoyait,via une vignette, à un site pornographique. Bien évidemment, ce genre d’événement n’est pas fréquent, mais il n’est pas nouveau et nous devons le gérer avec l’enfant ou les enfants impliqués. Olivier Magos, enseignant Belge, nous relate son expérience à l’école des Bruyères.