Quand, naguère, le troupeau était conduit dans la montagne par un berger conscient de ses devoirs et attentif à la pérennité de sa fonction, les sentiers et les drailles étaient entretenus : on dégageait les branches folles, on consolidait les murs dans les passes dangereuses et, avec l’aide des gens du village, on construisait sur le torrent des ponts de poutres et de planches qui raccourcissaient les trajets et simplifiaient la tâche.