Célestin Freinet était un maître un peu à part, d’une intuition remarquable. Dans les premières pages de « Pour l’école du peuple », il énonce quelques principes généraux. Dans les six premières pages de cet ouvrage, on trouve les formules :
En 1998, à la demande du Conseil pour le commerce des services, le secrétariat de l’OMC a constitué un groupe de travail chargé d’étudier les perspectives d’une libéralisation accrue de l’Éducation. [...] Le rapport se réjouit de la déréglementation croissante du secteur éducatif européen (surtout dans l’enseignement supérieur), félicitant au passage les autorités du Royaume-Uni qui ont, dès les années 80, entrepris « un mouvement d’abandon du financement public au profit d’une plus grande réponse au marché couplée à une ouverture accrue sur des mécanismes de financement alternatifs. »
Pour Freinet, le tâtonnement expérimental fait partie d’un processus général d’apprentissage de la connaissance. Nous ne sommes plus dans un transfert simple du savoir par la parole, le livre ou l’image.
Roland Huguet* nous montre dans cet article comment l’apprentissage se construit, dans le groupe, à partir des questionnements des enfants.