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Recherche archives : PEMF, Janou Lèmery, 1998

7 résultats

Résultats

Au premier plan, l'étude du milieu local

Décembre 1998

Pour une éducation écologique et fonctionnelle

 

L'école est pressée, trop pressée

Dans :  Techniques pédagogiques › 
Septembre 1998

«  Comment  voulez-vous  que  vos leçons puissent, elles, profiter instantanément à vos enfants ? Il faut bien que les éléments que vous leur apportez soient patiemment appréhendés, dissous, lentement filtrés, incorporés à la sève, et qu’enfin celle-ci monte, enrichie. A ce moment-là, d’ailleurs, vous ne distinguerez même plus dans la croissance la part spéciale de votre intervention. Mais l’essentiel n’est-il
pas que la croissance réponde à vos désirs quels qu’en soient les auteurs anonymes ?
L’école est pressée, trop pressée...
...Vos élèves n’ont point digéré vos aliments, la sève ne s’en est point enrichie.Vous n’avez fait que du travail en surface, non seulement inutile, mais dangereux puisque la nature aura à briser cette croûte rapportée qui gênera et déviera son épanouissement, et qu’elle en sera réduite, finalement, à chercher, malgré vous, les lignes normales et salutaires de sa croissance...
...Nous nous rendons bien compte que nous sommes injustement impatients avec les enfants et que nous négligeons les besognes vraiment vitales et profondes... » C. Freinet

Une réadaptation de l'école pour un vrai but éducatif

Juin 1998

Partir de la base, partir de la vie pour réadapter l’école à la complexité sociale d’aujourd’hui, en évitant une nouvelle scolastique, les violences et les rejets... nécessite – nous le sentons bien – une nouvelle pédagogie.
Au-delà des techniques de démarrage choisies, si l’on veut opter pour la pédagogie Freinet et chercher à la mieux comprendre, la lecture de «l’Éducation du travail », des « Dits de Mathieu », des « Invariants pédagogiques » nous paraît incontournable.
On peut se familiariser ainsi avec la philosophie, l’essence même de cette éducation.

Réduire le hiatus entre l'école et la vie

Dans :  Formation et recherche › 
Avril 1998

Au travers de nombreux articles de presse ou d’émissions télévisées apparaît actuellement un même thème : A quoi sert l’école ? De plus en plus de gens posent ce problème du hiatus entre l’école et la vie. Mais cette remise en cause n’est perçue que dans un sens unique : celui du réinvestissement ou du transfert de savoirs, de connaissances dans les activités professionnelles surtout.
Nous pensons qu’il s’agit là, justement, des méfaits de la scolastique et nous défendons ci-dessous, avec Célestin Freinet, la nécessité pour l’école de prendre en compte, aussi en sens inverse, l’enfant dans son milieu afin qu’il construise mieux ses savoirs et pour réduire les effets de cette scolastique.
Cette nécessité est encore plus aiguë dans les écoles urbaines, celles des banlieues et des ZEP.
Les méthodes naturelles d’apprentissage, nous le savons bien, peuvent atténuer fortement ce hiatus et par conséquent l’exclusion.