Le collectif AEDE (Agir ensemble pour les droits de l'enfant) exige que, conformément au principe d’égalité qui gouverne la Convention Internationale des droits de l’enfant, les obstacles spécifiques rencontrés par les filles, dès leur plus jeune âge, à l’exercice de CHACUN de leurs droits - droits à la santé, à l’éducation, à l’épanouissement de leur personnalité, à l’accès aux loisirs et aux sports, à la protection contre les violences, à la liberté d’expression… - soient systématiquement identifiés de manière à élaborer puis mettre en œuvre des stratégies et actions « sur-mesure » à même de véritablement combler les écarts entre filles et garçons.
Communiqué suivi d'une analyse de DEI (Défense des enfants International) France.
Le gouvernement a déposé au Parlement, pour examen très rapide, un projet de ratification du troisième protocole additionnel à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CIDE). Nous constatons que les conditions envisagées pour cette ratification sont inadmissibles car elles videraient en partie de sa substance le protocole.
Le collectif Agir ensemble pour les droits de l'enfant (AEDE)exige que, conformément à l’article 28 de la CIDE et au code de l’éducation, le droit d’accès à l’École soit appliqué pour toutes et tous sans exception car la scolarisation est indispensable à une bone socialisation et constitue le creuset d’une société véritablement inclusive.
En 2016 à Genève, la France devra rendre son rapport sur la mise en oeuvre de la Convention internationales des droits de l'enfant et répondre aux questions du Comité des droits de l'enfant de l'ONU.