Recherche archives : Pour les enseignants, évaluation, janvier 1966

La question est à l'ordre du jour de notre prochain Congrès de Perpignan.

Elle devrait être à l’ordre du jour des préoccupations de l’Education Nationale.

Le contrôle et les examens d'autrefois — et qui sont encore ceux d'aujourd’hui — même s’ils étaient théoriquement valables, ne sont plus possibles en raison du nombre décuplé des candidats.

Les examens constituent, en France plus qu’ailleurs, les portes étroites par où doivent passer tous les enfants pour l'accession aux divers degrés d’enseignement, ils autorisent des titres et des brevets, attestés par des parchemins bureaucratiques qui ne signifient rien pour la véritable orientation des enfants et des adolescents.

Il nous sera facile, le moment venu d'entreprendre un réquisitoire contre les pratiques actuelles d'examen. Je ne sais pas si les exemples étrangers nous seront tellement d'un grand secours pour l'action constructive que nous voudrions entreprendre : changer la forme, la technique et l'esprit des examens à tous les degrés étant notre but essentiel.