Dans notre dernier numéro, nous avons tracé le schéma des études à entreprendre. II s’agit maintenant d’entrer dans le détail et de préparer ainsi, coopérativement, les discussions qui, à Nantes, devront se terminer par des décisions pratiques Susceptibles d’influer radicalement sur le comportement des éducateurs et de leurs élèves.
Après la halte de Noël et du Jour de l’An, nous entrons dans le trimestre le plus actif, pédagogiquement parlant. Le Congrès en sera, comme chaque année, le couronnement.
Il y a un mois — au moment où j'écris — se terminait notre grande rencontre nationale et internationale annuelle.
Il nous faudrait tout un livre pour rendre compte de ce Congrès d'une extrême richesse, non seulement par ce qu'il a apporté de positif à son millier de participants, mais aussi par les fertiles ouvertures de travail qu'il a suscitées et dont nous devons nous contenter d'indiquer aujourd’hui les dominantes essentielles.
Notre premier souci, notre premier devoir, en ouvrant ce XXIe Congrès est de remercier tous ceux, Municipalité, Administrateurs, Inspecteurs, Chefs d'établissements, Professeurs, Psychologues, qui ont permis, par leur sollicitude et l'intérêt qu'ils portent à l'évolution pédagogique, la tenue de ce grand Congrès.
Nous avons réuni à Tours notre premier congrès régulier. Et il était naturel que ce premier Congrès fût un congrès international. Il a revêtu véritablement ce caractère par suite de la présence officielle de M. Manuel J. Cluet, délégué par le Ministre de l’instruction publique d’Espagne, et aussi grâce aux envois et rapports des camarades étrangers.