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Henri Go, professeur de philosophie au lycée et à l’IUFM de Draguignan, nous livre ses réflexions sur le livre « Qu’apprend-on à l’École Maternelle ? » (Les Nouveaux  Programmes  2002)  édition  CNDP. Un ouvrage préfacé par Jack Lang dans cette édition de 2002 (Luc Ferry a jugé nécessaire de remplacer cette préface par la sienne dans l’édition 2003).

Dans sa classe de grande ou moyenne section, Muriel Portron organise l’autonomie des enfants en créant des outils accessibles et utilisables par tous. Elle propose aux enfants une organisation rigoureuse et sécurisante tout en laissant ouverts des espaces que les enfants peuvent investir librement. Une introduction à notre prochain dossier consacré à la maternelle.

Vers une nouvelle organisation de la classe...
Stéphanie Leschiera est une jeune prof d’école de Strasbourg qui n’a pas hésité à organiser, puis à totalement réorganiser sa classe maternelle pour favoriser l’autonomie des petits. Ses objectifs clairement définis et son écoute des enfants ont contribué à lui faire oser des initiatives mieux adaptées à sa volonté de travailler en pédagogie Freinet.

Célestin Freinet, en 1964, écrivait : ... C’est une nouvelle gamme des valeurs scolaires que nous voudrions ici nous appliquer à établir, sans autre parti pris que nos préoccupations de recherche de la vérité, à la lumière de l’expérience et du bon sens. Sur la base de ces principes que nous tiendrons pour invariants, donc inattaquables et sûrs, nous voudrions réaliser une sorte de Code pédagogique.

Dans une classe de 21 grands, à l’école maternelle Anne-de-Beaujeu, à Villefranche-sur-Saône, Pascal Marié pratique la danse. Avec une danseuse, dans le cadre d’un projet APAC, ou seul avec ses petits élèves qu’il initie à l’écriture chorégraphique.

Afin de créer du lien entre la classe et les parents et de permettre aux enfants de produire des écrits pour une communication réelle,   Pascal   Marié,   instituteur   à   l’école   maternelle A. de Beaujeu de Villefranche-sur-Saône, a proposé à ses élèves de réaliser un journal mural.

Ce matin-là, comme tous les lundis matins, ils arrivent, tout encombrés de leur grand cahier. Ils sont encore capuchonnés et bottés mais un « Regarde maîtresse ! » ou un doigt autoritaire m’obligent à regarder avec eux, sur le champ, ce qu’ils ont collé ou écrit avec leurs parents dans leur cahier Ecole-Maison.