J’ai revu, après treize ans d’absence, le petit village de Provence, aujourd’hui à moitié désert, où s’est passée mon enfance.
Je n’ai pas eu besoin, pour m’y retrouver intimement, ni de sortir mon calepin comme lorsque je suis en commission en ville, ni d’emporter des manuels précis sur les observations que l’école aurait pu, autrefois, m’imposer.