Recherche générale : mai 2011

Je voudrais tout d'abord que chacun se sente parfaitement à l'aise. Ce que j'exprime ici, ce sont mes idées personnelles, et il ne saurait être question de les imposer à qui que ce soit. J'ai pratiqué les méthodes actives durant toute ma carrière d'instituteur, et je crois que
seules celles-ci sont efficaces et qu'elles seules permettront à l'école de prendre sa part dans l'entreprise de sauvetage de la langue bretonne. Je présente donc des conseils pédagogiques, ayant toujours le bien des enfants en vue. Mais j'insiste encore, ce ne sont que des conseils, dont j'assume seul l'entière responsabilité. Nul ne doit se sentir obligé de les suivre.

 Congrès d'Aix 1973

Finirai-je par m'y faire? Comme sociologue de l'éducation, je devrais être habitué à voir l'école foncer tête baissée dans des débats sans issue. Pourtant, j'ai parfois du mal à conserver ma sérénité. Je vois trop la face cachée des choses : encore une fois, un dialogue de sourds risque fort de détourner les interlocuteurs de l'essentiel et de les laisser aigris et fatigués, peu disponibles pour parler sérieusement d'autre chose
pendant un bon bout de temps.

Ce matin, trois de mes garçons nous ont présenté leur musique: ils avaient joué - et avec quel enthousiasme! - pendant des jours, à toutes
les heures possibles, sur le xylophone et les métallophones; seuls, dans un coin isolé du CES.