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L’école restreint souvent le contact des enfants avec la poésie à la récitation (notée !), la lecture par les maîtres de textes d’auteurs et l’écriture « à la manière de ». Comment dépasser ces pratiques pour « inviter l’enfant à mettre en mots leurs émotions, leurs rêves, la vision qu’ils ont des choses et du monde, leurs interrogations… »

« Écrire de la poésie, est-ce possible pour un enfant, alors qu’il faudrait attendre que les souvenirs ne se distinguent plus  de  nous...  pour  que  se  lève  le  premier  mot  d’un vers. »(Rilke)
Sans doute, et c’est avec humour et pertinence que Jean-Marie Boutinot va nous le prouver !
Une réflexion personnelle éclairée par des pratiques innovantes de quelques classes et écoles Freinet.

          Collège de 600 élèves, 23 classes, 6 classes de 6°, travail en équipe. Groupes réduits hétérogènes : les " bons " lecteurs favorisent l'organisation du travail, la compréhension initiale du texte, apprennent la spontanéité au contact des élèves "en difficulté" qui, connaissant le texte grâce aux premiers, font valoir leurs capacités d'acteurs.

L’enfant ne se construit-il pas aussi (surtout ?) par la « pensée divergente » ?
Ce fichier devrait encourager l’enfant à emprunter un tel chemin en lui proposant de franchir le seuil : trente entrées lui sont ainsi offertes sur ce monde de l’écrit, à lui de tracer sa propre voie.

Jérôme Boquillon enseigne dans une classe de cycle 3, à l’école A. Berteloot, 62800 Liévin, école située en ZEP. Il nous fait part de ses interrogations
et tâtonnements dans la mise en place de la poésie dans sa classe.