Recherche générale : septembre 2010

Dans le cadre du projet européen Tsiganes à l’école, Patricia Rousseau et les 17 enfants Tsiganes de la classe ont présenté « le jeu européen ». Patricia Rousseau nous fait part de son témoignage qui marque l’importance des différents niveaux de questionnement dans la motivation des enfants et la place primordiale de la parole à l’origine de la création collective.  Il est important de préciser que 9 enfants de la classe sont non-encore lecteurs.

La classe unique, ce n’est pas du cinéma. Le film de Nicolas Philibert, Être et avoir a attiré l’attention du public sur les classes uniques. Elles rassemblent des enfants des trois cycles. De quoi faire frissonner les parents qui appréhendent que leurs enfants soient scolarisés dans une classe à double niveau...

Le dossier,paru dans le Nouvel Educateur de septembre 2002, a tenté de montrer dans quelles conditions, pour des enseignants et des professionnels, un enfant porteur de handicap pouvait être accueilli de façon bénéfique dans une classe ordinaire. Le point de vue des parents de l’enfant semble aussi important à prendre en considération. Certains disent qu’il s’agit d’un parcours du combattant, d’autres qu’ils se sentent bien seuls face à un certain nombre de démarches administratives nécessaires pour que leur enfant soit scolarisé en
milieu ordinaire. La création des groupes départementaux « Handiscol » devait permettre des relations plus faciles avec les familles. Il semble bien qu’actuellement ce ne soit pas encore le cas.

Directeur de recherche à l’INSERM et professeur dans plusieurs universités,notamment à Bordeaux II (il anima le groupe de recherche en psychophysiologie et psychopathologie du développement) ; faculté de médecine de La Pitié-Salpetrière et faculté de Brasilia. Il est l’auteur de nombreux ouvrages : L’attachement, Les débuts de la tendresse, Les rythmes de l’enfant et de l’adolescent, L’enfant acteur de son développement, En finir avec l’échec à l’école et en 2002, L’enfant : la vraie question de l’École, L’enfant et l’animal, Les Émotions qui libèrent l’intelligence aux Éditions Odile Jacob.

Jean-Pierre Bourreau réagit à l’article de Claudine sur l’enseignement de l’histoire au CE1,paru initialement dans Chantier pédagogique de l’Est (1) et que nous avons publié dans le dossier du numéro 143 du Nouvel  Educateur.  Il  nous  livre  le  résultat  des réflexions d’un professeur d’histoire-géographie de collège qui enrage de n’avoir jamais eu ni l’inventivité ni les moyens nécessaires à la création d’un
bricolage aussi astucieux sur le plan pratique que riche de potentialités sur le plan cognitif.

Fermetures des frontières, criminalisation de la jeunesse, exclusion des «sans», ghettoïsation et uniformisation sociale, guerre du bien contre les forces du mal : cette mondialisation économique et sociale marginalise des populations entières. Cette stigmatisation de l’autre, cette diabolisation des rapports humains laisse une voie étroite à toute entreprise culturelle. L’intégration aux valeurs républicaines

Si on veut parler, même seulement parler, de développement durable, on doit aussitôt s’extraire des logiques de rationalité et d’efficacité qui occultent la compréhension du monde, la réflexion et la projection à long terme.

Le  film  de  Nicolas  Philibert  a  suscité  de nombreuses réactions sur les listes de diffusion du mouvement Freinet. Nous vous livrons ici celle de Paul Le Bohec qui nous semble résumer le sentiment général. Vos trouverez d’autres contributions au débat sur le site du Nouvel Educateur.